En attendant la sortie d’un éventuel nouveau single ou du nouvel album, amo, prévu pour le 25 janvier prochain, Bring Me The Horizon continue de faire son tour des interviews, et la dernière en date explique pourquoi le groupe a décidé d’autoproduire ses albums plutôt que d’embaucher un producteur extérieur .
La bande a récemment rencontré HardDrive Radio, et durant l’interview, ils ont parlé du processus de création et de production de leurs deux derniers albums, That’s The Spirit (2015) et amo (2019). Interrogé sur le sujet, le frontman Oli Sykes explique que bien le groupe ai fait appel à des producteurs par le passé, ce n’est pas quelque chose qui semble vraiment fonctionner avec eux :
On a essayé et on a utilisé des producteurs et des trucs comme ça et ça n’a juste jamais fonctionné pour nous. On a toujours été tellement sûrs de ce qu’on voulait faire, en allant en studio. On produit en quelque sorte la musique tous les jours. Quand on écrit une chanson, ça sonne rarement comme la même chanson. Elle passe par, 20 ou 30 itérations ; elle change tous les jours et toutes les semaines. Alors, le temps qu’on rentre en studio, on a produit tout ce qu’on pouvait en tirer. Je veux dire, on est tellement certains que si quelqu’un vient… On aime la critique constructive et c’est bien d’avoir une perspective extérieure, c’est sûr, mais la plupart du temps, en fait, on sait ce qu’on veut. Parfois certaines personnes arrivent et veulent y apposer leur touche artistique.
Il n’y a rien de glamour à écrire et produire un album. C’est juste bosser dur, mec – c’est sans répit. Et c’est tout ce que tu fais, tu le fais tous les jours, et parfois on a l’impression que des gens pourraient se mettre en travers de ça. Ce n’est pas qu’on se dit : « On va tout démonter ». C’est plutôt, « On pense qu’on peut faire ça par nous-mêmes et on veut essayer ». Et ça a plutôt bien fonctionné pour nous… Alors on recommence, je suppose.
Le chanteur est également revenu sur la signification du titre amo :
L’album est un peu un disque d’amour, basiquement. Il parle des relations – des relations qui commencent, des relations qui se terminent, des relations qu’on a avec les autres personnes, ou les gens en tant que masse, les situations sociales et les trucs du genre, et un commentaire social. Alors ouais, c’est un peu un concept album sur l’amour et consorts.
Et quand je réfléchissais au nom, ma femme est brésilienne, alors elle parle portugais. Ainsi « j’aime » se traduit par « Amo », et j’ai en quelque sorte apprécié la double signification avec les munitions (ndlr : ammunition ou amo en anglais) – basiquement les munitions pour l’album. Alors ouais, j’ai un peu atterri avec ça.
BMTh a récemment débuté sa tournée mondiale First Love pour promouvoir sa nouvelle (future) sortie !